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Master de droit international privé

Quel est ton master ?

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Je suis en Master de droit international privé.

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En quelques mots, en quoi consiste ce master ? Quelles sont les matières principales ? 

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          Ce master consiste en l’étude du droit privé au niveau international, pas du droit positif français uniquement. On étudie les relations entre les différents droits entre chaque pays, et on s’intéresse aux éléments d’extranéité dans un litige. 

     Au premier semestre, les matières fondamentales obligatoires sont : droit international privé et droit international économique. Pour les matières mineures, nous avons le choix entre plusieurs matières. J’ai choisi régimes matrimoniaux, droit du crédit, grands systèmes de droit contemporain et droit pénal international et européen. Les trois autres au choix sont : droit international pénal, droit des sociétés : entreprises en difficulté, et grandes doctrines juridiques politiques et économiques. Au second semestre, pour les matières fondamentales il y a droit international privé 2, puis nous avons le choix entre droit des affaires européen et droit international commercial. Celle non choisie sera prise en matière complémentaire. 

         Les matières mineures ressemblent à ce qu’on faisait en licence, c’est un format connu donc on n’est pas dépaysés. Dans ce master, il y a beaucoup d’étudiants d’Erasmus qui viennent de plein de pays (Allemagne, Chine, Danemark, Espagnol, Royaume-Uni). 

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La sélection pour ce master est-elle difficile ? Sur quels critères de sélection se base-t-elle ?

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      Quand je suis arrivée, il n’y avait pas de sélection : le passage était donné, de droit. Mais aujourd’hui, pour ceux qui choisissent ce master, il n’y aura pas beaucoup de monde car c’est un master très difficile. Il mêle plusieurs droits et il faut savoir gérer les rapports entre les uns et les autres. Le droit international privé est une matière très concrète, il repose sur la connaissance de différentes langues, sur un intérêt porté à l’aspect international. 

         Etant portugaise, mon intérêt pour l’aspect international est basé sur le lien entre le Brésil, l’Angola et le Mozambique (les 3 plus grands exemples d’anciennes colonies portugaises). De plus, je parle quatre langues : le français, l’anglais, l’espagnol et le portugais. Enfin, l’année dernière j’ai suivi les cours de l’Institut des Hautes Etudes Internationales (IHEI), ce qui m’a aidé à avoir ce Master. 

 

Qu’est-ce qui a motivé tes différents choix ? Pourquoi ce parcours ?

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         Parce que malgré le fait que ce soit un master compliqué avec des matières complexes, j’aimais le fait de ne pas seulement se limiter au droit français mais d’avoir un horizon varié. Cela permet d’avoir un lien avec le monde, contrairement au droit français qui se limite aux frontières. J’accorde une grande importance à mon origine portugaise, je veux en profiter et m’en servir dans ma profession future, la faire rejaillir et la faire briller mondialement. 

 

Comment as-tu entendu parler de ce master ? (conférences ? anciens élèves ? sites internet ?)

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         Grâce au professeur de droit international public de L3, le professeur Alland, qui m’a dit qu’il existait plusieurs masters de droit international. J’ai donc cherché de moi-même sur le site d’Assas et en découvrant ce master, je l’ai trouvé très varié et orienté sur le droit international tout en gardant un aspect concentré sur le droit français, ce qui est important pour notre enseignement juridique. 

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Qu’est-ce qui t’intéresse le plus / le moins dans cette filière ?

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       Pour l’instant, ce qui m’intéresse le plus est le droit international privé en tant que tel car on peut parler du droit des successions, des contrats, de la famille, de la responsabilité délictuelle, etc. C’est une matière variée et intéressante sur beaucoup d’aspects, le droit privé est une matière que j’ai toujours adorée. 

         Par exemple, lors du premier TD, nous avons abordé la succession de Johnny Hallyday. Elle est extrêmement complexe, compliquée à comprendre car il y a énormément de problèmes qui entourent cette succession, mais elle est très intéressante et ça me passionne au plus haut point. En ce qui concerne ce que j’aime le moins, il n’y a rien qui ne me plait pas.

          En droit international économique, on étudie les investissements étrangers dans les différents Etats, ce n’est pas forcément passionnant mais ça me plait quand même. Bien sûr, ça ne plait pas à tout le monde. 

 

Quels sont les débouchés suite à ce master ? que veux-tu faire après ? 

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       Pour l’instant, je n’ai pas d’idée tranchée sur la matière. Il existe plusieurs masters, on peut se spécialiser en droit des successions, en droit des contrats, ou en droit de la famille entre autres.  Moi, j’aimerais faire du droit international des contrats, et dans la continuité et la suite logique, intégrer une entreprise mondialisée qui aurait des contrats vis-à-vis de différents pays. Pourquoi ? Car j’ai découvert le droit des contrats en L2 et je l’ai tout de suite aimé du fait de sa rigidité, mais il peut toujours y avoir des failles dans le système et c’est ça qui me plait : trouver la faille et l’exploiter. Au niveau international, l’ampleur est plus importante et c’est beaucoup plus stylé ! 

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Lorena de Oliveira

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